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Notes pour OCP 9i DBA1

Date de publication : 01/09/2004 , Date de mise a jour : 01/09/2004




1. Nouveautés principales
1.1. Disponibilité
1.2. Récupération après sinistre
1.3. Import/Export
1.4. LOGMINER
1.5. RMAN
1.6. RAC
1.7. Performances
1.8. Sécurité
1.9. Administration
1.10. Divers
1.11. Fonctionnalités obsolètes ou supprimées


1. Nouveautés principales


1.1. Disponibilité

Davantage d'opérations de maintenance sont possibles sans interrompre le travail des utilisateurs. C'est notamment le cas des réorganisations de tables qui peuvent être effectuées en ligne, les manipulations des IOT, et la création de partitions.

Le SPFILE permet de modifier des paramètres d'instance sans aller éditer l'INIT.ORA, et de nombreux paramètres peuvent être modifiés dynamiquement, sans redémarrage de l'instance.


1.2. Récupération après sinistre

Le paramètre FAST_START_MTTR_TARGET permet de spécifier combien de temps au maximum peut prendre le redémarrage de la base après plantage pour appliquer les entrées des fichiers de reprise.

La fonctionnalité FLASHBACK QUERY introduit la possibilité limitée de conserver dans la base plusieurs versions successives des données, et d'accéder sélectivement à la version désirée, ce qui permet d'une part de faire des comparaisons, et d'autre part de corriger une erreur en revenant à la version précédente, sans avoir besoin de restaurer une sauvegarde. Ces fonctions sont accessibles via le paquetage DBMS_FLASHBACK.

La fonctionnalité DATA GUARD permet de maintenir à jour une base de données de secours, qui est alimentée au fil de l'eau par le journal de reprise de la base principale. En cas de panne de la base principale, on peut se rabattre immédiatement sur la base de secours.


1.3. Import/Export

Import/Export IMP et EXP gèrent plus finement les statistiques, et peuvent transférer des statistique existantes plutôt que de les recalculer.
Les différentes versions des données du mode flashback peuvent également être importées/exportées sélectivement.


1.4. LOGMINER

LOGMINER a été amélioré et raffiné. Il permet notamment de visualiser les instructions DDL, et permet d'extraire le dictionnaire de données complet.


1.5. RMAN

RMAN bénéficie de diverses améliorations, telles que la définition de paramètres permanents, qui sont pris en compte automatiquement dans les sauvegardes ultérieures. Des sauvegardes interrompues peuvent être redémarrés au point où elles avaient été arrêtées, sans devoir recommencer de zéro.
Toutes les options de RMAN sont accessibles via OEM.


1.6. RAC

RAC (anciennement Oracle Parallel Server) est l'architecture en grappe de serveurs (au moins 2) avec système de stockage partagé. Chaque serveur supporte sa propre instance, et ces diverses instances accèdent à la même base de données hébergée dans la baie de disques commune. Ce système permet de répartir la charge CPU et mémoire sur plusieurs machines, et possède une fonction de bascule automatique si un membre tombe en panne.
RAC possède une nouvelle fonction, Cache fusion, qui permet à deux instances de s'échanger des blocs de données de mémoire à mémoire, épargnant ainsi des lectures sur disque.
L'utilisation de RAC ne nécessite aucune particularité dans le développement des applications.


1.7. Performances

Le SQL d'Oracle est beaucoup plus proche du standard de 1999, notamment en ce qui concerne la syntaxe des jointures, et le support des expressions CASE.

Le PL/SQL est plus efficace, car il est compilé nativement selon l'OS du serveur, au lieu d'être sous forme de pseudo-code.

Les insertions multitables sont supportées (INSERT …WHEN)

Les index inutiles peuvent être détectés grâce à la clause MONITORING USAGE.

Le partage des curseurs a été amélioré, et l'optimiseur statistique tient compte de paramètres supplémentaires : coût CPU, coût des entrées sorties et volume de segments temporaires.

Côté Java, le ramasse-miettes a été amélioré, ainsi que les couches JDBC et SQLJ.


1.8. Sécurité

Des fonctions de cryptage des données sont fournies par le paquetage DBMS_OBFUSCATION_TOOLKIT.

L'option Label Security permet de définir de droits d'accès au niveau ligne, et supporte les bases de données virtuelles (VPD)

Les fonctions d'audit ont été étendues, pour permettre une surveillance beaucoup plus fine, jusqu'au niveau ligne d'une table.


1.9. Administration

OMF (Oracle Managed Files) est un système qui permet à Oracle de nommer automatiquement les fichiers, et de les placer dans le répertoire qui convient. OMF se base sur 2 paramètres d'initialisation : DB_CREATE_FILE_DEST sert pour les fichiers des tablespaces de données et du tablespace temporaire DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST sert pour les fichiers de contrôle et les journaux de reprise.

Tablespaces UNDO. Ils sont une alternative aux segments d'annulation gérés manuellement.

La sécurité par défaut a été renforcée. Ainsi, le paramètre O7_DICTIONARY_ACCESSIBILITY est fixé sur FALSE par défaut, ce qui fait que les utilisateurs n'ont pas accès aux vues du dictionnaire de données, même s'ils disposent d'un SELECT ANY TABLE. Pour pouvoir y accéder, ils doivent disposer du privilège SELECT ANY DICTIONARY.

Les rôles protégés par mot de passe peuvent maintenant être activés par une procédure stockée, et ce juste pour la durée de la session en cours.

ELA (Entreprise Login Assistant) permet l'authentification unique (SSO) en faisant appel à OID.

La gestion des ressources peut se faire finement, et est facilitée par la notion de groupe de consommateurs. Les limites peuvent porter par exemple sur le volume de données d'annulation. Ces fonctions sont connues sous l'appellation Active Session Pool.

OEM regroupe maintenant sous une interface unique tous les outils graphique d'administration. OEM peut être lancé en mode autonome (on se connecte alors directement à la base voulue), ou en mode OMS. Dans ce cas, il faut avoir créé une base référentiel, et un agent d'administration doit tourner sur chaque serveur qu'on veut administrer via OEM.

Globalisation (anciennement fonctionnalités NLS). Oracle fournit différents moyens pour rendre les applications internationales. Il existe notamment les types dates étendus qui intègrent le fuseau horaire. Unicode 3 est supporté par Oracle 9i, et on peut définir des ordres de tri personnalisés.


1.10. Divers

Le paquetage DBMS_METADATA permet d'extraire le dictionnaire de données.

Des fichiers structurés stockés sur disque peuvent être lus par Oracle en tant que tables externes.

La gestion automatique du stockage est une très grosse avancée, puisqu'elle dispense de gérer manuellement des paramètres comme MINEXTENTS, NEXT, PCTFREE, etc.

La SGA possède différents paramètres modifiables dynamiquement en fonction de l'évolution de charge.


1.11. Fonctionnalités obsolètes ou supprimées

Certains paramètres ou fonctionnalités sont devenus déconseillées, d'autres ont été tout bonnement supprimés.

Une suppression majeure est celle de SRVMGR et du CONNECT INTERNAL. Le protocole SPX n'est plus supporté.

Il est conseillé de ne plus utiliser Oracle Names, mais OID à la place.

Les paramètres d'initialisation suivants ne sont plus supportés :

  • ALWAYS_ANTI_JOIN
  • ALWAYS_SEMI_JOIN
  • JOB_QUEUE_INTERVAL
  • OPTIMIZER_PERCENT_PARALLEL
  • HASH_MULTIBLOCK_IO_COUNT
  • DB_BLOCK_LRU_LATCHES
  • DB_BLOCK_MAX_DIRTY_TARGET
  • SORT_MULTIBLOCK_READ_COUNT
  • DB_FILE_DIRECT_IO_COUNT
  • GC_DEFER_TIME
  • GC_RELEASABLE_LOCKS
  • GC_ROLLBACK_LOCKS
  • LM_LOCKS
  • LM_RESS
  • USE_INDIRECT_DATA_BUFFER

Divers autres sont considérés comme obsolètes.